Je suis chercheur en sociologie l'IRISSO (INRAE, Université Paris-Dauphine).

Je travaille principalement sur les politiques de santé animale, la profession vétérinaire et l'utilisation des antibiotiques en élevage. Je m'intéresse plus largement à la façon dont le problème de l'antibiorésistance transforme les savoirs médicaux et les marchés du médicament, en médecine humaine comme vétérinaire. J'ai notamment coordonné les projets AMAGRI et ROADMAP, et je mène désormais le projet DOSA.

Toutes mes publication sur Researchgate.

Je suis sociologue, chargé de recherche CNRS à l'IRISSO.

Mes recherches s’intéressent à la production des savoirs dans le secteur de la chimie et du médicament (produits chimiques industriels, pesticides, antibiotiques humains et vétérinaires). Je travaille plus généralement sur les circulations des produits chimiques et d’antibiotiques vétérinaires, et de leurs pollutions, à l’échelle globale.

Actuellement, je coordonne le projet STATIC et participe au projet DOSA. Avec les équipes de STATIC, nous enquêtons sont la manière dont les outils de gestion de l’antibiorésistance parviennent (ou non) à embrasser les promesses de One Health, et donc à penser ensemble santés humaine, animale et des environnements. Dans le cadre du projet AMAGRI, je me suis intéressé aux formes de savoir et d’expertise mobilisés pour catégoriser les antibiotiques « critiques » pour la santé humaine.

Ma liste de publications est sur ORCID

Je suis docteure en science politique depuis 2017. Mes recherches croisent la sociologie des groupes professionnels, de l’action publique, des mobilisations collectives et des études de genre.

Au sein du projet AMAGRI, j'ai conduit une enquête centrée sur les filières porcine et avicole afin d’étudier les évolutions des modèles économiques de la profession vétérinaire (structuration de holdings et de réseaux de cabinets, développement de services ou de biens sur le marché de la santé animale) ainsi que l’implication de la profession aux différentes échelles de la production et de la distribution du médicament vétérinaire. Avec le collectif GRAMs, je vais prolonger ces travaux sur de nouveaux terrains, notamment en Argentine !

J'ai aussi plein d'autres projets, sur la place des femmes agriculture, les luttes féministes et lesbiennes ou encore la gestion du problème de l'amiante dans l'administration publique.

Post-doctorant au Centre Alexandre Koyré (CNRS – EHESS – MNHN), j’ai une double formation de docteur en sciences sociales (EHESS) et d’ingénieur en biosciences (INSA Lyon). Mes recherches se situent au croisement de l’histoire et de la sociologie des sciences, de l’histoire environnementale, et de la sociologie de l’expertise et de l’action publique. Elles portent sur les sciences, les mobilisations et les politiques de l'environnement et de la santé environnementale aux XXe et XXIe siècles.

Au sein du collectif AMAGRI, je me suis intéressé aux savoirs et à l’action publique sur la composante environnementale du problème de l’antibiorésistance (notamment ce qui concerne les rejets et la circulation d’antibiotiques et de bactéries résistantes dans l’environnement), dans le contexte du déploiement du mot d’ordre « One Health ».

Avant cela, ma thèse a porté sur la trajectoire scientifique, sociale et politique d’une famille de polluants omniprésents et persistants, les PCB (polychlorobiphényles). Aujourd'hui, je continue de collaborer avec les membres du collectif GRAMs tout en contribuant à un projet de recherche participative sur la gestion de la pollution dans des jardins collectifs à Aubervilliers (93).

Plus d'informations ici

Doctorante en sociologie (Université Paris Dauphine) au sein du projet Amagri, je m’intéresse à la réduction d'intrants médicamenteux dans les élevages à travers l'utilisation des médecines complémentaires. Mes recherches portent spécifiquement sur la phyto-aromathérapie, c'est-à-dire l'utilisation des plantes et des huiles essentielles à des fins thérapeutiques.

Je m'intéresse ainsi à la construction de savoirs et pratiques en phyto-aromathérapie au sein de la profession vétérinaire et à la façon dont se posent les enjeux institutionnels et politiques en matière de régulation des médecines alternatives en santé animale.

Au sein du projet DOSA, je suis en charge de l'animation du site internet GRAMs.

Marine Al Dahdah est sociologue et chargée de mission CNRS au Centre d'étude des mouvements sociaux (EHESS-Paris) et à l'Institut français de Pondichéry (IFP). Ses recherches portent sur les politiques de santé en Asie et en Afrique et plus particulièrement sur les industries pharmaceutiques et de santé numérique en Inde, au Ghana et au Kenya. Elle dirige l'équipe de l'IFP pour le projet STATIC.

Arunkumar A S est docteur en anthropologie et ingénieur de recherche à l'Institut français de Pondichéry dans le cadre du projet STATIC.

Auparavant, il a été chercheur post-doctoral (2019-2022) à l'Institut français de Pondichéry, dans le cadre d'un projet financé par la plateforme UE-Inde pour les sciences sociales et humaines (EQUIP) intitulé « Coastal Transformation and Fisher Well-being : Synthesized Perspective from India » où il faisait partie de l'équipe de recherche qui a examiné la transformation induite par le processus d'industrialisation et les changements apportés sur la côte par l'aquaculture.

Prabhakar Jayaprakash occupe ce poste depuis août 2023 à l'Institut français de Pondichéry. Il attend la soutenance de sa thèse de doctorat, Uncovering labour history of fisheries of Palk Bay, à l'Institut Tata des sciences sociales de Mumbai. Il a quatorze ans d'expérience dans le domaine de la recherche sociale. Il a reçu une bourse de recherche junior en 2016. Ses domaines d'intérêt sont les biens communs, l'histoire du travail et la mobilisation sociale.

Renaud Colson est professeur associé à la faculté de droit et de sciences politiques de l'université de Nantes (France) et maître de conférences honoraire à l'Université de Cardiff. Il a publié des ouvrages sur divers sujets, notamment le droit comparé, la politique en matière de drogues et la criminologie. Il est actuellement en congé de recherche à l'Institut français de Pondichéry où il mène une recherche sur le droit indien de l'environnement.

Je suis inspectrice de la santé publique vétérinaire, en poste à la Direction générale de l’alimentation du Ministère en charge de l’agriculture. J’ai rejoint le projet AMAGRI dans le cadre du Master PAGERS dispensé par l’Ecole Nationale des Services Vétérinaires et l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon.

J’ai travaillé sur la démarche de classification des antibiotiques d’importance critique pour en approcher les différentes expressions aux niveaux international, européen et national. Pour cela, je me suis intéressée à la trajectoire d’une molécule en particulier, la colistine. Ces réflexions s’inscrivent dans un cadre plus général de confrontation entre enjeux de santé et enjeux commerciaux, et de leur prise en compte dans les instances normatives internationales et européennes.

Je suis sociologue, chercheuse au CIRAD, dans l'UMR Moisa.

Mes recherches portent principalement sur les dispositifs de gestion des risques sanitaires liés à l'animal et à l'élevage, leur articulation multiniveau (du local à l'international, en lien avec les enjeux de santé globale) et intersectorielle (agriculture et développement rural/ santé humaine et animale/ environnement) dans une perspective One Health/ Une seule santé. Je suis actuellement associée au département de sociologie de l'Université Eduardo Mondlane (Maputo, Mozambique). Je collabore à divers projets portant sur l' antimicrobiorésistance, les maladies infectieuses émergentes et l'interface humain-animal.

Plus d'information ici.